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Question

Bonjour, j'ai besoin d'aide pour ces deux petite question.

voila les question;
1.Que ressent Lennie au début du passage ? Et ensuite ? Dans quel état d’esprit va-t-il mourir ?
2.« Faisons-le tout de suite » (l. 45) : pourquoi cette phrase de Lennie a-t-elle deux sens possibles pour George et pour le lecteur ? En quoi manifeste-t-elle l’ironie dramatique (voir « À retenir » ) ?


Voila le texte:
Tu me laisseras pas, dis, George ? J’sais bien que tu me laisseras pas.George, d’un pas raide, se rapprocha et s’assit près de lui.– Non.– Je l’savais, s’écria Lennie. T’es pas un type à faire ça.George resta silencieux. […]Lennie dit :– Raconte comment ça sera.George avait écouté les bruits lointains. Il sembla un instant parler en homme d’affaires .– Regarde par-dessus la rivière, Lennie, et je vais te raconter si bien que tu pourras presque le voir.Lennie tourna la tête et regarda, par-dessus la rivière, les sombres pentes des monts Gabilan.– On aura une petite ferme, commença George.Il mit la main dans la poche de son veston et en sortit le Luger de Carlson. Il enleva le cran d’arrêt, et laissa main et revolver sur le sol, derrière Lennie. […]George leva le revolver, et sa main tremblait, et, de nouveau, il laissa retomber sa main sur le sol.– Allons, dit Lennie. Comment que ça sera ? On aura une petite ferme.– On aura une vache, dit George. Et on aura peut-être bien un cochon et des poulets… et, dans le champ… un carré de luzerne…– Pour les lapins, hurla Lennie.– Pour les lapins, répéta George.– Et c’est moi qui soignerai les lapins.– Et c’est toi qui soigneras les lapins.Lennie gloussa de bonheur. […]Lennie tourna la tête.– Non, Lennie. Regarde là-bas, par-dessus la rivière, c’est presque comme si on pouvait la voir, notre ferme.Lennie obéit. George baissa les yeux sur le revolver. […]Lennie dit :– J’croyais que t’étais fâché avec moi, George.– Non, dit George. Non, Lennie. J’suis pas fâché. J’ai jamais été fâché, et je le suis pas maintenant. Ça, c’est une chose dont j’veux que tu sois bien sûr.Les voix se rapprochaient. George leva le revolver et écouta les voix.Lennie supplia :– Faisons-le tout de suite. Achetons-la tout de suite, notre petite ferme.– Mais oui, tout de suite. J’vais le faire. On va le faire tous les deux.Et George leva le revolver, l’immobilisa et en approcha le canon tout contre la nuque de Lennie. Sa main tremblait violemment, mais, bientôt, son visage se figea et sa main se raffermit. Il pressa la gâchette. La détonation gravit les collines et en redescendit. Lennie eut un soubresaut, puis il s’affaissa doucement, la face dans le sable, et il resta étendu sans le moindre frisson.George tressaillit et regarda son arme, puis il la jeta derrière lui, très loin sur la rive, près du tas de vieilles cendres.

encore merci de votre gentillesse.

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